Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les mangeuses de livres

L'aventure d'un livre commence, dans la tête de l'auteur et ne fini jamais... Si il est lu et partagé.

Interview Sophie Herrault

Interview Sophie Herrault

Mes Bookworm's aujourd’hui les mangeuses de livres vous dévoilent tout sur Sophie Herrault éditée à son propre compte SH éditions

 

Dites-nous tout sur votre bibliographie ?

Tombée dans la marmite de l’écriture depuis que je suis toute petite, j’ai gagné en 1990 un premier prix de poésie catégorie moins de 14 ans et j’ai enregistré un album de douze chansons en 2001. Mon envie de partage et mon sens relationnel m’ont poussé ensuite à devenir formatrice en comptabilité informatique (j’ai failli devenir experte comptable mais ce métier ne me correspondait pas) puis coach et conférencière en motivation et intelligence émotionnelle. J’ai écrit un premier livre de développement personnel romancé sur la relation de couple et la sexualité que j’ai publié en décembre 2016. Je dangereux, qui lui parle de la quête identitaire, est mon second roman.

 

Comment vous êtes-vous rendu compte de votre envie d’écrire puis de votre don pour l'écriture ?

Ecrire, c’était pour moi la possibilité d’exprimer ce que je ressentais à l’intérieur. Ecrire est quelque chose de spontanée, les mots viennent tous seuls. Par contre, si je ne les couche pas sur papier rapidement, l’inspiration s’en va. Tous les poèmes et textes de chansons de mon adolescence sont liés à ma sensibilité, le fait de me mettre à la place des gens, de pouvoir mieux comprendre leur histoire. C’était pour moi une façon d’apporter un autre regard et donc plus de bienveillance sur ceux qui nous entourent et que nous jugeons parfois trop rapidement.

 

De quel univers est ou sont tirés votre ou vos roman(s) ?

J’ai pris le parti de situer mes romans dont un espace-temps qui peut être « presque » n’importe où et n’importe quand, de façon à ce que chacun puisse s’y projeter facilement. Les Amants de Lumière sont plutôt tirés d’un univers poétique et romantique. Le second roman « Je dangereux » est une sorte de mélange entre les « Jason Bourne » (avec Matt Damon) et le film « Usual suspects », c’est une histoire où le suspense est essentiellement d’ordre psychologique.

 

Comment définiriez-vous votre style d’écriture ?

Que ce soit le premier ou le second roman, mon intention est de placer le lecteur dans la tête et dans le corps du personnage principal, pour que tout ce qui est raconté soit vécu de l’intérieur.

 

Comment vous vient l’inspiration, vos idées, vos personnages... ?

C’est surtout lié à ce que j’ai envie de transmettre. Parfois, j’ai une scène qui me vient en tête et je me dis que je pourrais l’inclure dans une histoire. Souvent, j’ai la première scène (le premier chapitre) et la fin, le reste vient assez naturellement en écrivant. Je me laisse guider.

Pour être complètement honnête, j’entends l’histoire dans ma tête la plupart du temps et mes mains tapent le texte sur le clavier. Je me retrouve souvent à découvrir le récit en le voyant sur l’écran, et je me demande régulièrement quelle sera la suite ! Ça m’amuse de me dire que je suis ma première fan, parce que je suis finalement ma première lectrice !

 

Comment arrivez-vous à transmettre toute ces émotions, pour que nous lecteur les ressentions aussi pleinement ?

Je crois que ce qui aide le lecteur à ressentir une émotion tient à deux choses :

  • La façon dont est écrite l’histoire qui aide à faire monter l’émotion crescendo (le fond)

  • Et la manière dont on décrit l’émotion elle-même (comment cela se manifeste également physiquement).

J’essaye toujours de jouer sur ces deux tableaux. Pour moi, le lecteur doit toujours se demander ce qui va se passer ensuite et avoir envie de le lire. Le suspens décuple généralement les émotions, quelles qu’elles soient.

 

Quel passage de vos ou de votre livre(s) a été le plus dur à écrire ?

Pour les Amants de Lumière, c’est ce qui fait suite à la page 35, je n’étais pas disponible mentalement pour écrire la suite. J’ai donc écrit la fin et je suis ensuite revenue compléter l’histoire.

Pour le second roman, Je dangereux, il y a eu deux passages. Le premier correspondant à la fin du chapitre « Les informations ». Je voulais imposer un choix à mon personnage or lui me « poussait » à choisir une autre option. Le héros a fini par gagner au bout de deux mois ! Le second passage sur lequel j’ai bloqué là aussi plusieurs mois est dans le chapitre intitulé « Affrontement ». Je ne savais pas faire d’un des personnages : devais-je le garder et lui faire jouer un rôle plus tard ? Là aussi, le personnage a gagné à sa façon… il s’enfuit sans laisser de traces…

 

Comment faites-vous pour que vos idées deviennent par la suite un manuscrit ?

J’écris ! Mot après mot, page après page, chapitre après chapitre. Je sais généralement ce que je veux transmettre dans le livre. Ce qui est magique, c’est que rien n’est figé et que je m’autorise à être surprise par ce qui vient. Et généralement, c’est bien mieux que tout ce que j’aurai pu envisager !

 

Que ressentez-vous pour chaque étape de l’aventure (écriture, fin, correction, Édition, la sortie…) ?

Lorsque j’écris, je suis entièrement plongée dans l’histoire. Les mots viennent tellement naturellement que je regrette parfois de ne pas taper plus vite ! Et une fois terminé, c’est comme un accouchement (pour les femmes qui l’ont vécu) : parfois de la douleur liée au fait que le travail dure depuis longtemps et que l’on est pressé de le voir aboutir, de la fierté et de la joie de l’avoir terminé et enfin (la peur parfois) mais surtout le plaisir de le partager avec les premiers lecteurs.

Les corrections, c’est la tâche que je délègue au maximum, essentiellement parce que je connais tellement l’histoire que mon cerveau ne lit plus le texte et laisse passer des fautes ou des erreurs de grammaire pourtant flagrantes.

J’aime énormément le travail d’éditeur qui suit : trouver l’illustration de couverture qui sera la plus appropriée et qui donnera envie au lecteur de lire le roman. J’ai fait le choix de travailler avec les mêmes prestataires pour les deux romans car leur travail est de qualité : Diane Korzine pour les illustrations et Copymédia pour l’impression.

La sortie et la promotion du livre sont également des moments que j’aime particulièrement, même s’ils sont stressants. La communication fait partie de moi. 😊 J’ai là aussi des distributeurs locaux (Librairie Coiffard, Super U du nord Loire, les E. Leclerc Atlantis, Guérande…) qui me font confiance et avec qui j’ai plaisir de travailler. J’organise régulièrement avec eux des séances de dédicaces. Et j’ai aussi la chance d’être suivie par la web TV « TV sur Erdre » qui m’interviewe à chaque sortie.

 

Quelle lecture vous attire en dehors de l’univers de votre ou vos romans ?

Je lis de tout sauf de l’horreur. Plus particulièrement, je suis une adepte (comme beaucoup) de G. Musso, B. Werber, M. Levy, et d’auteurs locaux ou moins connus quand la 4ème de couverture m’attire. Je lis aussi beaucoup de livres de développement personnel (incluant les romans de L. Gounelle et R. Giordano). Parfois ce sont des romans historiques (P. Naudin, K. Follett, C Jacq…), de la philosophie, des ouvrages sur les entreprises. Si je dois résumer, je suis une grande curieuse 😉

 

Sophie n'est pas qu'une auteure c'est aussi une femme, nous vous en dévoilons plus dans la suite de l'interview.

 

Tout d’abord dite nous en plus sur vous (votre métier, votre âge et pourquoi pas votre situation familiale... :P) ?

J’ai 41 ans. Je suis divorcée avec deux merveilleux adolescents en garde alternée. J’ai fait le choix d’être auteure-éditrice. La vente des livres n’est pas encore suffisante pour couvrir mes charges mais je suis confiante sur le fait de réussir à construire un modèle économique viable dans l’année qui vient.

 

Quel(s) est ou sont vos ou votre plus grande(s) réussite(s) ?

Ma plus grande réussite est d’être moi-même, dans ma plus belle version (même imparfaite) et d’oser vivre la vie qui m’inspire. Mes enfants sont également une grande fierté, je leur ai donné tout ce dont ils avaient besoin pour réussir leur propre vie et trouver le bonheur, et ils me le rendent bien.

 

Quelle serait une journée royal détente pour vous ?

Me poser sur le canapé avec mon chat sur les genoux et lire ou regarder un film ou un reportage intéressant.

En été, prendre une chaise longue et lire à l’ombre ! Le midi, manger au soleil et prendre le temps de vivre l’instant présent, ressentir la chaleur des rayons, écouter les oiseaux… Je le fais chaque fois que c’est possible.

 

Quel sont vos défauts et vos qualités ?

J’ai les défauts de mes qualités et les qualités de mes défauts. J’ai tendance à être perfectionniste et à aimer le travail bien fait, mais cela me prend énormément de temps. J’ai dû apprendre à lâcher-prise et à réaliser des actions inspirantes même imparfaites ! J’ai également une grande sensibilité, ce qui me permets d’être d’une extrême bienveillance envers de nombreuses personnes, avec le revers d’être aussi très émotive (et pas toujours au meilleur moment). Ma troisième qualité, c’est le courage : j’ose, j’expérimente et parfois je me plante ! Dans tous les cas, j’apprends de mes erreurs et je cherche toujours à tendre vers la meilleure version de moi-même.

 

Quel est votre plus grand rêve ?

De vivre l’abondance financière pour pouvoir contribuer encore plus comme « messagère de sagesse » (en tant qu’auteure, blogueuse, Youtubeuse et conférencière). Et surtout de ne rien regretter le jour où je mourrai.

 

Avez-vous une passion en plus de l’écriture ?

L’immobilier. Cela me poursuit depuis que je suis petite. Je voulais à l’origine être architecte, je regarde les villas plutôt que la mer quand je vais à la Baule, je regarde les émissions de Stéphane Plazza pour me faire une idée des biens proposés sur le marché et de leur prix… L’investissement locatif fait partie de mes prochains projets. 😉

 

Quel est la chose qui ne vous quitte jamais ?

La gratitude. Je suis toujours en train de remercier les gens, la nature, ce qui m’arrive, l’univers…

 

Quel a été le moment le plus marquant ou épanouissant de votre vie ?

Le jour où j’ai décidé de prendre ma vie en main et de ne plus subir…

 

Comment conjuguez-vous vie de famille, travail, sortie, amis, détente, écriture… ?

Ma philosophie depuis que j’étais étudiante est « fais ce que tu veux, comme tu le veux, avec qui le veux dans la mesure où cela ne nuit pas à tes objectifs à long terme ». Je donne une raison d’être à tout ce que je fais (de la vaisselle aux interviews !) et je cherche au maximum l’équilibre en consacrant du temps à chaque domaine de vie dans la semaine. Alors je suis mes intuitions et mes envies (parce que c’est plus facile et rapide de faire le ménage ou une interview quand on est motivé que quand on le voit comme une contrainte !). De toute façon, mon corps, mes émotions et mon esprit savent parfaitement me ramener dans le droit chemin quand je suis dans l’excès (de travail comme de repos).

 

Merci beaucoup de nous avoir consacré de votre temps pour nous faire toutes ces petites révélations.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article